Militaire polonais, Vincente a émigré en Argentine en 1928 où il a fondé une famille et s’est enraciné. Bien qu'il ait suggéré à sa mère et son frère de le rejoindre -mais sans n'avoir réellement et concrètement fait quelque chose pour les y aider- ces derniers sont restés en Pologne.
Face aux nouvelles toujours plus sombres en provenance d'Europe, Vincente se retrouve aux prises avec des sentiments d'inquiétude, de lâcheté, de remords et d'impuissance. Dès lors, et quel que soit l’impact sur sa famille, ses enfants, ses amis, son travail, Vincente s’enfonce dans le silence, sa protection, sa digue, son refuge, un ghetto tout à la fois.
